Cours manqués : Français
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Cours manqués : Français
Voilà, aujourd'hui il manquait encore quelques élèves en cours, et nous avons fait la correction du plan que nous aurions dû choisir pour l'entraînement oral.
Sophie, dans son cours de français, a écrit:Cours du JEUDI 06/12/07 :
Pour la question n°1, à savoir : Montrer que la fête apparaît comme le masque de la mélancolie dans le poème (Clair de Lune, Verlaine).
I / L'APPARENCE DE LA FÊTE.
1) Lexique.
Parc, champs, danse, déguisements...
2) Rythme enjoué de la 1ère strophe.
3) Jeu sur les sonorités.
=> Transition : Différences entre la 1ère & 3ème strophe.
II / DE LA JOIE A LA TRISTESSE.
1) La structure.
Q*1 = 1 phrase.
Q2 & 3 = 1 phrase.
Q* = Quatrin.
Les strophes 2 et 3 sont liées par un effet de répétition.
2) Un paysage intérieur où domine la mélancolie.
Vers 1 --> Métaphore/Personnification.
III / LA FÊTE COMME MASQUE.
1) La tristesse est présente dès la 1ère strophe.
--> Contre-rejet : Triste.
2) Le doute au coeur du poème : Vers 6 & vers 7.
3) L'ambiguité de l'énonciation.
4) S'amuser pour oublier la mort
Les "masques" pour oublier les "marbres" (pierres tombales).
=> Conclusion :
* L'univers des Fêtes Galantes (référence à Watteau, même si celle-ci a été retirée dans un vers).
* La mélancolie apparaît dès l'ouverture du recueil.
* Echos dans "Colloque Sentimental" à la fin du recueil : La tristesse l'emporte.
Sophie- Nombre de messages : 244
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Cours manqués : Français
Jeudi 6 décembre 2007
(Il y a avait aussi,)
"En quoi colloque sentimental est-il un poème de la discordence?"
I.Titre & Structure :
1- alliance de terme surprenant
le poète met à distance le duo amoureux
2- une suite de distique qui mime la séparation des amants (accentué par des rimes plates dans le passage dialogué)
3- fractionnement : 13 phrases pour 8 vers
II.Un dialogue de sourds
1- Tu/Vous
2- Quasi absence de réponse :
1 seule
disproportion : longeur, ?ou !, phrase déclarative (1 ou 2 syllabes)
3- chiasme : vers 13-14
2 visions du monde = l'une est nostalgique d'un passé heureux, l'autre est indifférent et pessimiste
III. La fin de la fête
1- un parc vide et abandonné = lexique + répétition, v1 = v3
2- distique 1&3 (structure parallèle) + rimes (d.1-3, d.2-8 )
*d.1 = distique numéro 1
3- l'énonciation : dépersonnalisation de "on" à "nuit"du passé composé au passé simple
Re: Cours manqués : Français
(Eh oui, Sophie est une mauvaise élève qui prend pas ses cours en entiers XD - Enfin si, mais c'était pas très bien écrit et un peu brouillon, alors je vous ai épargné ça)
Merci Fanny =D
Merci Fanny =D
Sophie- Nombre de messages : 244
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Cours manqués : Français
pour les absent du 17 janvier :
I. Le jeu des références:
Les formules identiques avec La Fontaine :
- Titre
- 1er vers
- 2eme vers, "cette" sous entend la version de La Fontaine
- v.18, "tout comme la première fois"
- v.16, 'Le vent se lève sur ces mots"
Anouilh fait référence volontairement mais remet en cause la moral.
On a une structure identique a La Fontaine mais il y a des variations. ex : parole du roseau
La situation final est identique mais le chène reprend la parole en mourant.
v.12- énumération qui insiste sur la faiblesse du roseau. C'est lui même qui se décrit et non le chène comme dans la version de La Fontaine
description du chêne : v.15- "certains orgueileux qui s'imaginenet grand" --- par le roseau
v.19- "le chene fier"--- par le narrateur
v.27- "le géant" ---par le narrateur
Le chène ne se décrit donc pas lui meme contrairement a la version de La Fontaine
versification : La Fontaine et Anouilh utilise tout deux des alexandrins, des octosyllabes, et les 3 schéma de rimes.
En conclusion, même structure, formule, versification, mais chez Anouilh on a l'intervention du narrateur qui nous invite a lire une autre morale.
II. Le renouvellement de la fable
Dès le 2ème vers le chène critique la moral de la fable.
TermEs péjoratif dans les 4 premier vers : "marmots", "lassé"
(Les reecritures sont souvent lié au contexte historique)
dévalorisation du roseau : emploie des adjectifs v.12
"si" : adverbe d'intensité
"pettes gens"v.11 et "petites vie" v.13 font écho au jugement de valeur
Le roseau reprend des termes péjoratif qu'il a entendu dans la bouche d'autres gens pour mieux retourner sa veste.
hyperbole v.14
v.22 : "compère" les places su le meme pied d'égalité
v.26 : "morne" et "allumé" = anthitèse
Le chène reprend la parole v.13
le "encore" montre que même sur le point de mourir le chêne garde son intégrité, son point de vue et ne se soumet pas
CONCLUSION : C'est une réecriture critique. Anouilh s'appuie sur une fable en apparence identique maisil critique la moralité de La Fontaine. Dans les 2 cas, la moral est implicite mais Anouilh ajoute une comlpicité avec le lecteur.
L'inversion des deux personnage s'explique par le contexte historique. Le chêne peut représenter la résistance.
quelques notes sur le texte :
dans la séquence
LES REECRITURES
Le Chène et le Roseau
D'Anouilh
I. Le jeu des références:
Les formules identiques avec La Fontaine :
- Titre
- 1er vers
- 2eme vers, "cette" sous entend la version de La Fontaine
- v.18, "tout comme la première fois"
- v.16, 'Le vent se lève sur ces mots"
Anouilh fait référence volontairement mais remet en cause la moral.
On a une structure identique a La Fontaine mais il y a des variations. ex : parole du roseau
La situation final est identique mais le chène reprend la parole en mourant.
v.12- énumération qui insiste sur la faiblesse du roseau. C'est lui même qui se décrit et non le chène comme dans la version de La Fontaine
description du chêne : v.15- "certains orgueileux qui s'imaginenet grand" --- par le roseau
v.19- "le chene fier"--- par le narrateur
v.27- "le géant" ---par le narrateur
Le chène ne se décrit donc pas lui meme contrairement a la version de La Fontaine
versification : La Fontaine et Anouilh utilise tout deux des alexandrins, des octosyllabes, et les 3 schéma de rimes.
En conclusion, même structure, formule, versification, mais chez Anouilh on a l'intervention du narrateur qui nous invite a lire une autre morale.
II. Le renouvellement de la fable
Dès le 2ème vers le chène critique la moral de la fable.
TermEs péjoratif dans les 4 premier vers : "marmots", "lassé"
(Les reecritures sont souvent lié au contexte historique)
dévalorisation du roseau : emploie des adjectifs v.12
"si" : adverbe d'intensité
"pettes gens"v.11 et "petites vie" v.13 font écho au jugement de valeur
Le roseau reprend des termes péjoratif qu'il a entendu dans la bouche d'autres gens pour mieux retourner sa veste.
hyperbole v.14
v.22 : "compère" les places su le meme pied d'égalité
v.26 : "morne" et "allumé" = anthitèse
Le chène reprend la parole v.13
le "encore" montre que même sur le point de mourir le chêne garde son intégrité, son point de vue et ne se soumet pas
CONCLUSION : C'est une réecriture critique. Anouilh s'appuie sur une fable en apparence identique maisil critique la moralité de La Fontaine. Dans les 2 cas, la moral est implicite mais Anouilh ajoute une comlpicité avec le lecteur.
L'inversion des deux personnage s'explique par le contexte historique. Le chêne peut représenter la résistance.
quelques notes sur le texte :
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